Mars, et ça repart

Même pas 5 minutes de levrette que ma trique de fer vire à la demi-molle. Je vois son p’tit cul ferme s’agiter nerveusement, elle m’insulte, je la fesse…rien à faire, la tour de Pise s’écroule dans les eaux de Venise.
Je sors, retire d’un coup sec la capote, chacun reste sur ses appuis. Comme souvent dans ces instants-là, on parle pour rien.
En même temps qu’on meuble, j’observe son corps. Rien à redire, il est parfait. Mes doigts dévalent sa peau trop fine, trop lisse.
Toujours à genoux derrière elle, je m’étire. Mon regard vient s’écraser sur une des baies vitrées de l’immeuble voisin. Face à sa glace, une grosse à la peau caramel se farde. Penchée sur son reflet,  elle joue de ses énormes lèvres pour étaler le marron de son lipstick.
Véritable nappage doré, les formes dégoulinent de partout : c’est plus des seins, c’est des mamelles. Ses hanches d’oie grasse retombent sur son cul rebondi comme une joue de bébé.
Mon gourdin de retour, je mords dans l’emballage Durex sans décoller mes yeux du Mars.
Et ça repart.